Où en est le nouveau prêt à taux zéro, accessible partout en France ?
C’est l’une des mesures fortes du budget 2025, adopté début février, pour tous ceux qui s’intéressent à l’immobilier. On en sait désormais plus sur les modalités du PTZ élargi
Le logement neuf est en crise et a besoin de soutiens. Dans son budget 2025 adopté il y a deux semaines par le Parlement, le gouvernement a misé sur un coup de pouce fiscal - l’exonération de donations pour les acheteurs de logement neuf - et sur une aide financière : le prêt à taux zéro (PTZ) élargi. Cette aide à l’accession à la propriété, qui peut permettre aux ménages éligibles d’engranger plusieurs dizaines de milliers d’euros à taux zéro (le PTZ moyen s’élève à 56.000 euros en 2024 pour l’achat d’un logement avec un budget moyen de 160.000 euros) sans intérêts de crédit, a été étendue à l’ensemble de la France ainsi qu’aux maisons.
Mais quand entrera-t-il enfin en vigueur ?
À partir du 1er avril. À charge pour les banques de s’être suffisamment bien préparées en amont pour être prêtes à cette date-là. En attendant, la proportion de l’emprunt finançable à 0% (qu’on appelle les quotités), a déjà fuité. Les règles ont changé pour le logement neuf. Et le soulagement de voir les maisons à nouveau éligibles au PTZ, pourrait laisser place à une déception. Il semble que les maisons neuves soient moins avantagées que les appartements neufs. Une manière de ménager les Français pour qui l’achat d’une maison est un rêve à concrétiser et respecter la zéro artificialisation des sols.
Un coup dur pour les maisons !
Ainsi, pour les seconds, le PTZ 2025 couvrira de 20% à 50% du crédit immobilier, selon la tranche de ressources et la zone géographique où vous habitez (pour découvrir où vous vous situez, cliquez sur ce lien et pour connaître la zone de votre commune, cliquez sur ce lien). En revanche, pour les maisons, la fourchette sera comprise entre 10% et 30%, selon les tranches de revenus.
Côté logement ancien
Le PTZ reste quant à lui inchangé. Les ménages pourront en bénéficier dans les zones détendues (où la demande de logements est moins forte que l’offre, NDLR) en contrepartie de travaux de rénovation énergétique à réaliser (qui doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’opération à financer).