Comment obtenir un bon taux de prêt immobilier ?
Les principaux éléments pour obtenir un bon taux
Plusieurs indicateurs élémentaires permettent de savoir si, oui ou non, vous pouvez bénéficier des meilleurs taux :
La situation financière : des comptes bien tenus et une absence de découvert sur les derniers mois jouent en votre faveur auprès des banques. Il en va de même si vos revenus sont conséquents et que vous êtes en mesure de vivre confortablement, après prélèvement des mensualités.
Le taux d’endettement : le remboursement hypothétique de l’emprunt doit être étendu sur une période idéalement courte, sans pour autant que les mensualités soient supérieures à 35 % de vos revenus mensuels. Au-dessus de ce seuil, les banques considèrent que votre capacité de remboursement est insuffisante.
La situation professionnelle : les établissements bancaires privilégient systématiquement les emprunteurs présentant situation professionnelle stable (CDI, fonctionnaire), plutôt qu’un contrat précaire (CDD, intérimaire).
Si ces facteurs facilitent l’obtention d’un prêt immobilier à un coût avantageux, il est toujours possible de trouver l’offre qui vous convient, sans pour autant remplir toutes ces conditions à la lettre ; notamment en basant votre demande de prêt sur des simulations et en vous faisant aider par un courtier expert en prêt immobilier.
Les règles de variation du taux de crédit immobilier
Si l’offre de la banque ne vous satisfait pas, vous pouvez jouer sur certains facteurs pour obtenir un meilleur taux et diminuer le coût total du crédit.
En premier lieu, vous pouvez demander à raccourcir la durée du prêt. En effet, un crédit contracté sur une période de 10 ans présente un taux plus faible qu’un prêt courant sur 25 ans (durée maximale autorisée).
Mais en contrepartie, vos mensualités sont plus élevées.
Pour conserver un taux intéressant en empruntant sur une période plus courte tout en limitant la hausse du versement mensuel, il vous faudra réduire la somme que vous demandez à la banque. Deux options :
- Vous achetez un bien à un prix inférieur ;
- Vous augmentez le montant de votre apport personnel en utilisant votre épargne par exemple.
À savoir : il est possible de contracter un prêt sans apport mais vous devez présenter un dossier irréprochable. Le taux accordé est alors plus élevé que le taux moyen en usage dans votre région.
Les prêts aidés
Autre solution pour diminuer le coût global du projet : le prêt aidé, à taux encadré par la loi. Vous ne l’obtiendrez que si votre profil remplit les conditions d’éligibilité.
Le plus intéressant est sans doute le prêt à taux zéro (PTZ), qui vous dispense de payer tout intérêt
Ce prêt concerne les personnes n’ayant pas été propriétaires de leur logement depuis au moins 2 ans. Il a pour but de les aider à acquérir leur résidence principale, dans le neuf ou dans l’ancien. Dans ce dernier cas, le bien doit faire l’objet de travaux et se situer dans certaines zones bien définies. Il peut aussi s’agir de l’achat d’un logement social par son locataire.
Le prêt à taux zéro est enfin réservé aux ménages ne dépassant pas un certain niveau de ressources. Il peut financer jusqu’à 40 % du prix d’acquisition et ne vient donc qu’en complément d’un autre crédit immobilier.
Vous pouvez enfin examiner d’autres types de prêts pour améliorer les conditions de votre emprunt :
PAS ou prêt à l’accession sociale : taux d’intérêt limité, revenus modestes, financement jusqu’à 100 % ;
Prêt 1 % logement : pour les salariés du privé, faible montant, taux réduit ;
Prêt immobilier fonctionnaire : destiné aux agents de la Fonction publique.
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